Les embouteillages routiers en milieu urbain représentent une préoccupation majeure dans les métropoles. Par exemple, à Abidjan, l’encombrement routier se transforme en un véritable défi. Les voyages deviennent des défis. Les résidents sont fréquemment contraints de marcher pour rentrer chez eux, mettant en évidence l’effet direct sur leur qualité de vie.
Rêvons ensemble le futur d’Abidjan ; C’est possible de Dr OKOU Roméo. Photo: OIP
Ce phénomène, qui ne se limite pas à être une simple source d’inconfort, entraîne des conséquences économiques préoccupantes. Les retards augmentent la durée des trajets, ce qui a un impact direct sur la productivité. Les retards fréquents des employés perturbent l’opérationnalité des entreprises, ce qui occasionne des pertes financières considérables. De plus, les attitudes des chauffeurs, telles que le stationnement inapproprié ou les dépassements non autorisés, intensifient l’encombrement et instaurent un cycle néfaste.
Les congestions routières portent préjudice non seulement aux individus, mais également aux sociétés.
D’après l’AMUGA, les embouteillages à Abidjan engendrent des pertes socio-économiques s’élevant à près de 5% du PIB. Dans la ville d’Abidjan, les embouteillages entraînent des pertes socio-économiques représentant approximativement 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) de la Côte d’Ivoire.
Au-delà des impacts économiques, les embouteillages routiers engendrent d’importantes conséquences sociales. La santé mentale des usagers est affectée par le stress et l’anxiété associés aux déplacements quotidiens. Les problèmes de santé tels que l’hypertension peuvent être causés par le temps passé dans les embouteillages. Les récits exposent une frustration grandissante chez les citoyens, confrontés à cette réalité de tous les jours.
Les embouteillages routiers aggravent également les disparités sociales. Ce sont principalement les individus à faible revenu, qui ont souvent recours aux transports publics, qui en pâtissent le plus. Elles se heurtent à des conditions de transport désastreuses, limitant par conséquent leur accès au travail et aux services indispensables. Ce processus participe à l’exclusion de certaines communautés, accentuant les disparités socio-économiques dans la ville.
Les embouteillages urbains, à l’instar de celles constatées à Abidjan, posent des interrogations cruciales sur la gestion du transport et l’aménagement du territoire. Il est impératif que les responsables prennent des mesures anticipées pour optimiser le flux routier tout en minimisant les répercussions économiques et sociales. Cela pourrait impliquer l’amélioration des transports en commun, la mise en place de systèmes de gestion du trafic efficaces, ou la promotion de moyens de transport alternatifs.
Quelles stratégies innovantes peuvent être mises en œuvre pour améliorer la qualité de vie des citoyens tout en soutenant l’économie locale ?
Dans sa stratégie innovante pour améliorer la qualité de vie des abidjanais, le District d’Abidjan prévoit la création d’une gare au pôle d’échange multinational d’Abidjan située à la casse d’Adjamé. Cette gare sera bâtie sur une superficie de 58 Hectares (divisés en 2 sites). L’objectif est d’optimiser les flux de transport et de gérer efficacement les infrastructures. Ce projet inclura plusieurs composantes parmi lesquelles :
Les gares routières intercommunales
2 Agences de communication
4 Espaces gastronomiques
2 Stations-services
203 Parcs auto
390 Magasins +1 avec mezzanine
2 Ports sec
1 Mosquée
7 Blocs sanitaires
5 Banques
3 Parkings payant
2 Supermarchés
7 Concessionnaires auto
3 Restaurants
2 Hôtels
1 Commissariat
2 Ateliers mécaniques
6 Entrepôts
Le Ministre Gouverneur Dr Cissé Ibrahima Bacongo rêve d’un District Autonome réduit considérablement de ses embouteillages. Il veut faire de la capitale économique ivoirienne une ville moderne et agréable à vivre pour tous. Des actions concrètes seront annoncées pour réaliser ces projets.
Dr OKOU Roméo
