Elu président de la Fédération Ivoirienne de Boxe depuis le 27 décembre 2023, Jean Paul Dago déroule son programme de 2024 à travers une déclaration dont la rédaction de Nasopresse.com a reçu copie.
« Je suis Mr Jean Paul DAGO, Président de la Fédération Ivoirienne de Boxe depuis le 27 décembre 2023. Ma passion à la boxe est venue de ce grand champion du monde, Mohamed Ali, du primaire au lycée. Je passais des nuits à veiller pour suivre les galas de ce grand maître incontesté du ring, qui mettait KO, tous ses adversaires avec du gestuel que j’appréciais tant. Je suis moi-même un excellent sportif de niveau moyen. Du football, au volley ball, en passant par le basketball, la natation, le kung-fu, la boxe de loisir et le tennis de table. Je suis administrateur de société, consultant-formateur en diagnostic intégral PME/PMI. DG African Dream Commodities J’ai été président d’Houphouet Bobigny Boxing Club. J’ai travaillé au secrétariat de la Société Omnisports des Armées (SOA) jusqu’à ma retraite en décembre 2015. Je suis donc un acteur influent du sport en Côte d’Ivoire. C’est mon amour au travail bien fait, sans tricher et les valeurs humaines que le partage avec tout le monde, qui m’a permis d’accéder à la présidence de la FIB. Je suis un citoyen du monde, je n’ai pas de frontières, ni de nationalité. J’ai appris auprès des anciennes gloires de la boxe, comme Sea Robinson, Gobé Allou, Soumahoro Adama, N’gou Augustin pour ne citer que ceux-là. », c’est par ces phrases que le nouveau président de la Fédération Ivoirienne de Boxe, Jean Paul Dago explique sa passion pour la boxe.
Sa Vision pour la Fédération Ivoirienne de Boxe, dit-il, est de pérenniser et rendre un vibrant hommage à feu Félix Houphouet Boigny qui aimait la boxe. Selon lui, l’héritage que ces prédécesseurs l’ont laissé est inexistant. Il a déploré que la boxe soit morte et tout est à refaire. Il a précisé en outre qu’il ne vient pas à la FIB pour se servir, mais pour plutôt à aider les présidents de clubs à devenir de véritables stratèges dans l’économie du sport. Il s’est engagé à travers cette déclaration à transformer tous les clubs en véritables entreprises capables des mobiliser des ressources financières et des recettes journalières autour d’un gymnase, avec plusieurs activités sportives. Aussi, il a promis faire une caravane de détection pour construire une équipe nationale compétitive. C’est-à-dire ouvrir un ring national pour l’équipe nationale Amateur de boxe et aux professionnels, et ouvrir 31 rings régionaux pour la jeunesse de l’intérieur du pays afin de participer en 2024, aux compétitions internationales, afin de réécrire en lettres d’or, la boxe ivoirienne en occupant un rang honorable. De refaire de la Côte d’Ivoire la plate tournante de la boxe Africaine.
« Le défi est là, mais je sais qu’ensemble nous le pouvons le relever. J’ai en projet la journée d’hommage aux anciennes gloires de la boxe. Les honorer puis leur donner la parole sur un plateau de télévision pour parler de la boxe à leur temps et la boxe d’aujourd’hui. Leur permettre de bénéficier de subventions de l’état en fonction du grade acquis dans la boxe. Il faut que les présidents de clubs comprennent une fois pour tous que la boxe est un métier, qui nourrit son homme. Pour grandir et réussir, il faut que l’amour, la solidarité, le savoir et les valeurs humaines restent le socle de leur combat. Avec la création de nouveau clubs et un maillage de tout le territoire national, ce sont plus de 2 millions de jeunes de la rue, ceux en conflit avec la loi et tous ceux qui sont en échec scolaire qui seront insérés dans le tissus socioéconomique et de faire de grands champions pour ceux, ayant des talents exceptionnels. », a ajouté Mr Jean Paul DAGO, Président de la Fédération Ivoirienne de Boxe
En somme, le président de la FIB a demandé aux uns et autres de comprendre qu’une Fédération n’est pas une propriété privée. A l’en croire, la Fédération Ivoirienne de Boxe existe depuis 1961. C’est pourquoi, Il a précisé que c’est par ce qu’un président a fini son mandat qu’ils sont aux affaires aujourd’hui. Il a demandé à tous les présidents d’exiger du président une copie des statuts et règlement Intérieur pour s’en imprégner. Mr Jean Paul DAGO a dit que la quasi-totalité des acteurs ne connaissent pas les textes qui les régissent. C’est pour cette raison que le président de la FIB a mis l’accent sur le professionnalisme des uns et des autres, toutefois en les invitant à utiliser les outils techniques et pédagogiques pour une boxe éducative, amateur, féminine, néo pro et professionnelle. Avant d’appeler les amoureux de la boxe de passer aux actes. Il a demandé enfin à tous les acteurs de la boxe de leur rejoindre pour sortir la boxe ivoirienne des cendres.
Moussa Camara
