Le jeudi 28 novembre 2024, au Parc des Expositions d’Abidjan, Luca Faccenda, Directeur Général d’Eni Côte d’Ivoire, et Laurent Tchagba, Ministre des Eaux et Forêts, ont signé une convention historique pour la mise en œuvre d’un projet de compensation des émissions de gaz à effet de serre. Ce projet s’inscrit dans le cadre du développement du gisement pétrolier Baleine, exploité par Eni Côte d’Ivoire en partenariat avec PETROCI Holding.
Photo: Luca Faccenda, Directeur Général d’Eni Côte d’Ivoire, et Laurent Tchagba, Ministre des Eaux et Forêts, ont signé une convention historique pour la mise en œuvre d’un projet de compensation des émissions de gaz à effet de serre
Le projet porte sur l’aménagement de 14 forêts classées, réparties sur une superficie totale de 155 000 hectares dans les régions des Lagunes et de la Comoé. En 2023, une étude de faisabilité menée par Eni avait déjà identifié ces zones prioritaires, incluant 12 forêts classées et deux agro-forêts. Ces espaces, essentiels à la biodiversité, sont destinés à être protégés et restaurés afin de limiter les émissions de CO2 liées à la dégradation des écosystèmes.
Ce programme vise plusieurs objectifs : Réduire les émissions de CO2 générées par la conversion des terres naturelles ; Restaurer des zones dégradées tout en renforçant la résilience des écosystèmes ; Contribuer au développement des communautés locales par l’amélioration de leur qualité de vie.
En s’inscrivant dans l’engagement de la Côte d’Ivoire en faveur de la gestion durable de ses ressources naturelles, cette initiative ambitionne de faire du gisement Baleine le premier projet pétrolier « zéro émission » du pays, en compensant les émissions directes et indirectes (scopes 1 et 2).
Ce partenariat entre Eni et le gouvernement ivoirien reflète une volonté commune de conjuguer développement économique et respect de l’environnement. Il marque une étape majeure dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
En outre, le projet s’aligne avec les objectifs globaux de développement durable, en mettant l’accent sur la réduction de l’empreinte carbone et la protection des écosystèmes pour les générations actuelles et futures.
À travers ce projet novateur, la Côte d’Ivoire démontre son ambition de devenir un acteur clé dans les initiatives mondiales pour un avenir plus vert. Cette convention est une preuve concrète qu’il est possible d’allier une industrie pétrolière responsable à une stratégie de préservation de l’environnement, tout en soutenant les populations locales et en renforçant leur résilience face aux défis climatiques.
Moussa Camara
