Le ton est donné pour la bataille des idées. Le vendredi 10 octobre 2025, à Cocody, l’ingénieur et homme politique Ahoua Don Mello a officiellement lancé sa candidature à l’élection présidentielle. Devant un public conquis, il a présenté un programme audacieux articulé autour de 42 propositions, visant à restaurer la souveraineté nationale, renforcer la démocratie et promouvoir un panafricanisme pragmatique dans un monde en pleine mutation géopolitique.

Dans son allocution, Ahoua Don Mello a insisté sur la nécessité pour la Côte d’Ivoire de retrouver le contrôle de ses leviers économiques et politiques. « Notre indépendance politique ne vaut rien sans une souveraineté économique et monétaire réelle », a-t-il martelé.
Selon lui, le modèle de croissance actuel, trop dépendant de l’investissement étranger et de l’endettement public, fragilise la stabilité financière du pays. Il appelle donc à une réforme profonde de la gouvernance publique, afin que les ressources nationales profitent d’abord aux Ivoiriens, en soutenant les entrepreneurs locaux et les filières de production nationales.
Le candidat du mouvement “Panafricanisme et Souveraineté” veut faire de l’indépendance économique le pilier central de sa vision.
Il propose notamment la révision des contrats de concession avec les multinationales et la promotion d’opérateurs ivoiriens dans les secteurs stratégiques comme l’énergie, les mines et les infrastructures.
Cette stratégie vise à accroître la part de richesse créée localement, à réduire les déséquilibres sociaux et à rendre la croissance plus inclusive et équitable. Le programme de Don Mello ambitionne d’investir massivement dans l’éducation, la santé et la formation professionnelle, avec une réforme éducative complète axée sur la qualité et l’adaptation au marché de l’emploi. Objectif : réduire le taux d’analphabétisme, améliorer les compétences locales et donner à chaque citoyen les moyens de participer au développement national.
Le secteur agricole occupe une place stratégique dans la vision du candidat. Il plaide pour une modernisation des pratiques agricoles, l’inclusion des jeunes et des investissements dans la recherche et la technologie. Il propose également la création de banques agricoles locales pour faciliter l’accès au crédit et valoriser le travail paysan. Cette approche vise à rendre l’agriculture plus rentable, tout en faisant d’elle un moteur d’emploi et d’innovation.
Face aux défis écologiques, Ahoua Don Mello prône un modèle de développement durable.
Il veut doter le pays d’un système national de prévention et de réponse aux catastrophes naturelles, appuyé par des infrastructures vertes et des technologies propres.
L’ambition affichée : faire de la Côte d’Ivoire un modèle africain de durabilité environnementale et de résilience climatique.
Ahoua Don Mello entend également réorienter la politique étrangère ivoirienne.
Il propose la renégociation des accords de défense avec les anciennes puissances coloniales, au profit d’une coopération équilibrée avec les pays africains et les blocs émergents tels que les BRICS. « Le futur de la Côte d’Ivoire se joue en Afrique et avec l’Afrique », a-t-il déclaré.
Le candidat plaide pour une monnaie ivoirienne indépendante, adossée aux réserves d’or nationales, afin d’assurer la stabilité financière et de libérer le pays du franc CFA.
Il prévoit également la création d’un fonds souverain national, destiné à financer les grands projets sans recourir à la dette extérieure.
Cette mesure serait accompagnée d’une mobilisation accrue des ressources internes, notamment à travers les PME locales et le secteur privé ivoirien.
Avec ces 42 propositions structurantes, Ahoua Don Mello veut incarner l’alternative panafricaine et souverainiste.
Son ambition : offrir à la Côte d’Ivoire une gestion plus autonome, juste et prospère, fondée sur la dignité nationale et la justice sociale.
Fort de son expérience technique et politique, l’ancien ministre se positionne comme un leader visionnaire, capable de redonner à la Côte d’Ivoire les moyens de son destin.
« Le peuple ivoirien doit croire à nouveau en sa propre force. L’émancipation n’est pas un rêve, c’est une volonté. »
Moussa Camara
Nasopresse.com