Réunie autour de la Reine mère, Nana Abrafi Koto, la diaspora ghanéenne pose les bases d’une coopération économique renforcée avec la Côte d’Ivoire.
Ce Dimanche 20 juillet 2025, à la Cour Royale de la Reine mère Nana Abrafi Koto, située à la cité Jacques Prévert de la Riviéra 3 (Cocody) a l’occasion d’une importante rencontre communautaire.
Les ressortissants ghanéens vivant en Côte d’Ivoire ont répondu massivement à l’appel, en présence de Monsieur Stéphane Abass Miezan, président de la Chambre du commerce et de l’Industrie au Ghana et premier vice-président de la Chambre de la CEDEAO et de Mme Mabel HILARIA DEY Ambassadeur intérimaire, représentant l’Ambassadeur du Ghana en Côte d’Ivoire.
« Nous sommes venus échanger autour de la création d’une représentation de la Chambre de commerce ghanéenne ici en Côte d’Ivoire », a expliqué Stéphane Miezan, avant de saluer l’initiative des différents ressortissants pour leur volonté de fédérer la diaspora autour d’un projet structurant.
Vers une coopération économique accrue
La démarche vise à doter la communauté ghanéenne d’un cadre formel pour structurer ses activités économiques en terre ivoirienne. « Ce que nous voulons, c’est bâtir une institution qui défend les intérêts des commerçants ghanéens et qui renforce les relations d’affaires entre nos deux pays », a-t-il poursuivi.
Selon lui, la future Chambre de commerce portera plusieurs missions : « Il s’agira de faire du plaidoyer (advocacy), de la formation professionnelle (capacity building), du réseautage économique (business to business), mais aussi d’accompagner l’obtention de documents administratifs. »
Engagement pour la paix et la légalité
Au cours des échanges, l’accent a été mis sur la nécessité de respecter les lois ivoiriennes et de se tenir à l’écart des débats politiques. « Nous avons une seule mission : travailler et vivre en paix. Le Ghana est un pays de paix, et ici en Côte d’Ivoire, nous voulons préserver cela », a martelé un intervenant.
L’ambassade du Ghana, représentée à la rencontre, a exprimé son soutien à cette dynamique. Un mémorandum a d’ailleurs été rédigé pour demander les facilitations nécessaires auprès des autorités ivoiriennes en vue de l’implantation de cette structure.
Un appel aux autorités ivoiriennes
« Notre engagement est clair : renforcer la coopération économique entre nos deux pays et promouvoir un développement durable », peut-on lire dans la déclaration finale.
La communauté ghanéenne en Côte d’Ivoire attend désormais un signal des autorités pour aller plus loin. « Dès que la Reine mère nous donnera la date, nous serons prêts à revenir avec une équipe pour officialiser le projet », a conclu Stéphane Abass Miezan.
Josué Koffi
Nasopresse.com