Le gouvernement ivoirien poursuit ses efforts pour combler un déficit de logements sociaux évalué à 800 000 unités, avec un objectif de croissance annuelle de 10 %. Bien que l’ambition de livrer 150 000 logements sociaux soit encore loin d’être atteinte, les autorités peuvent se féliciter de la construction de 40 000 unités depuis 2012, dans le cadre du programme présidentiel.
Après les livraisons à Grand-Bassam et Bingerville, respectivement de 1 405 et 1 302 logements, le Premier ministre a inauguré, le jeudi 13 mars 2025, à Locodjoro, Attécoubé, la remise des clés de 1 072 nouveaux logements sociaux. Ce lot comprend 740 unités sociales et économiques, ainsi que 332 logements de standing, répartis sur les sites Oribat, Interbat, SCI Les Rosiers et Addoha Côte d’Ivoire.
Les logements sont principalement composés de villas de trois pièces (logements sociaux), accessibles à des prix compris entre 10 et 15 millions de FCFA, et d’appartements de quatre pièces (logements économiques) dont les prix varient entre 16 et 20 millions de FCFA. Lors de la cérémonie, le ministre de la Construction, Bruno Nabagné Koné, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accélérer la mise en œuvre du programme présidentiel de 150 000 logements sociaux, en complément d’un programme d’urgence visant à livrer 25 000 logements en location-vente ou location simple. Il a souligné que l’accès à un logement décent reste une priorité nationale et a salué la vision du président Alassane Ouattara, qui œuvre pour le bien-être de la population.
« Nous sommes déterminés à accélérer la réalisation de ce programme ambitieux, car chaque Ivoirien mérite d’avoir un toit digne et sécurisé. Ces logements sociaux ne sont pas seulement des habitations, ils incarnent notre engagement pour une société plus juste et solidaire », a affirmé le ministre.
Il a également mis en avant le rôle crucial de l’État dans la mise en place de solutions concrètes pour répondre à la demande croissante en logements, notamment à travers des subventions et des facilités de paiement pour les ménages à revenus modestes. Le Premier ministre, Beugré Mambé, a précisé que l’État finance entre 30 et 50 % du coût des logements.
Enfin, le porte-parole des bénéficiaires a insisté sur l’importance de l’entretien des logements et de la préservation de l’environnement de vie. Il a rappelé que le gouvernement poursuivra ses efforts pour renforcer le parc immobilier national et garantir à chaque citoyen l’accès à un logement.
Moussa Camara