Côte d’Ivoire / Célébration de la 8ème édition de la journée africaine de lutte contre la corruption / Beugré Mambé : « Alassane OUATTARA a fait de la lutte contre la corruption une priorité et un axe fort de son projet de société. »

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La Célébration de la 8ème édition de la journée africaine de lutte contre la corruption a eu lieu ce jeudi 11 juillet 2024 à Abidjan-Plateau.

Le premier ministre, Robert Beugré Mambé a remercié les autorités traditionnelles et guides religieux dont la présence à leurs côtés, ce jour, démontre leur engagement à jouer leur partition dans cette lutte inlassable, continue et inclusive contre le phénomène de la corruption.

« Mesdames et Messieurs, Honorables invités, Depuis son ascension à la magistrature suprême, le Président de la République de Côte d’Ivoire, S.E.M. Alassane OUATTARA, a fait de la lutte contre les crimes économiques en général, et de la corruption en particulier, une priorité et un axe fort de son projet de société. Il a affiché sa ferme volonté de faire de la Côte d’Ivoire, un pays respectueux des normes et standards internationaux en matière de bonne gouvernance. Cette volonté politique s’est traduite par des réformes institutionnelles et juridiques importantes, dont les plus significatives sont : la ratification par la Côte d’Ivoire de toutes les conventions et protocoles en matière de lutte contre la corruption ; la prise d’une loi spécifique à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées ainsi que la création et l’opérationnalisation de plusieurs institutions et organes spécialisés dédiés. », a indiqué le chef du gouvernement ivoirien

Ces actions, selon lui, mises en œuvre depuis 2013, ont contribué à une constante amélioration de la notation et du classement de notre pays par les ONG et organismes internationaux comme : Transparency International, Millennium Challenge Corporation (MCC), et la Fondation Mo Ibrahim.

Pour Beugré Mambé, avec la ratification, en 2022, du Protocole de la CEDEAO, après celui de l’Union Africaine et de l’ONU en 2012, la Côte d’Ivoire s’est assurée de la parfaite synergie des textes de loi, en vue de mener des actions conjointes avec les pays sous-régionaux et de traquer efficacement les flux financiers illicites et le blanchiment de capitaux, ainsi que le banditisme inter-Etat. Pour lui, une coopération sous-régionale effective est nécessaire pour donner des réponses vigoureuses et efficaces à la lutte contre la corruption.

« En effet, le lanceur d’alerte, en tant que simple citoyen qui se dresse pour protéger l’intérêt général et le bien-être de chacun, fait l’objet de violences et de tracasseries de tous genres : intimidations, révocation, licenciement, exclusion, menaces, etc. En Côte d’Ivoire, il existe effectivement une loi sur « la protection des témoins et des dénonciateurs ». Ce dispositif juridique s’est vu renforcé par la création au sein du Ministère de la Justice et des droits de l’Homme, du Bureau de protection des témoins et dénonciateurs. L’évidente nécessité de protéger le lanceur d’alerte commande donc que des réflexions soient menées, pour jeter les bases d’un plaidoyer sur l’adoption de lois à-propos. Je voudrais donc, au nom de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, et au nom du gouvernement, vous assurer de notre parfait intérêt et de notre volonté affichée de saisir toutes les initiatives visant à rendre efficace le combat continu contre la corruption en Côte d’Ivoire. », a souligné le premier ministre ivoirien

Dans cette optique que Beugré Mambé a rappelé la récente adoption par le gouvernement, de la Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption pour la période 2024-2028, prenant en compte la problématique relative à la protection des lanceurs d’alerte.

Le président de la Haute Autorité de la bonne gouvernance, Zoro Bi Epiphane Ballo a dit que le lanceur d’alerte est « toute personne qui fait des signalements ou révèle des informations concernant des menaces ou un préjudice pour l’intérêt général dans le contexte de sa relation de travail, dans le secteur public ou privé », dans l’entendement du Conseil d’Europe.

Pour lui, c’est le lieu pour moi d’inviter les actuels et potentiels lanceurs d’alerte à leur rejoindre dans la lutte contre la corruption. « Je reste persuadé que c’est en combinant ensemble nos efforts et nos perspicacités que nous gagnerons le combat contre la corruption », a-t-il dit.

Moussa Camara