La 5 éme édition du FENA prévue le 11 septembre 2025, autour du thème: «Héritage culturel et engagement citoyen pour des élections pacifiques ».
Le jeudi 11 septembre 2025, la Côte d’Ivoire vibrera au rythme du Festival National de l’Afrique (FENA), un rendez-vous culturel et citoyen placé sous le sceau de la paix et du vivre-ensemble.
Un événement à haute portée symbolique
Sous le haut patronage du Premier ministre Robert Beugré Mambé et le haut parrainage du ministre d’État Kobenan Kouassi Adjoumani, la 5ᵉ édition du FENA réunira à Abidjan une palette d’autorités : leaders coutumiers, guides religieux, personnalités politiques, artistes, et acteurs de la société civile.
Initiée par Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto, Reine Mère des Communautés de la CEDEAO et d’Afrique en Côte d’Ivoire, cette édition s’annonce comme une plateforme de valorisation de la tradition africaine, mais aussi de réflexion citoyenne, autour du thème central : « Héritage culturel et engagement citoyen pour des élections pacifiques ».
La culture au service de la paix
Le festival se tiendra en deux temps forts : du 5 au 7 septembre 2025, à Marcory Anoumanbo, avec des activités sportives dont un tournoi de football, puis le 11 septembre 2025, au Palais de la Culture de Treichville, avec une grande journée culturelle riche en expositions, danses traditionnelles, panels et prestations artistiques.
« L’Afrique a toujours résolu ses conflits à travers ses symboles, ses totems, ses rites de palabres. Le FENA réveille cet esprit de dialogue, surtout en cette année électorale », a confié Sa Majesté Nana Kyeremaa, promotrice de l’événement.
Une rencontre intergénérationnelle et inclusive
Au-delà du folklore, le FENA se veut un pont entre les générations. Des ateliers seront organisés pour la jeunesse, afin de transmettre les valeurs d’unité, de tolérance et de responsabilité citoyenne.
« Dans une période où les tensions politiques peuvent s’exacerber, nous avons besoin de repères culturels pour bâtir des sociétés apaisées, respectueuses de la diversité », a indiqué un conseiller du Premier ministre.
Des chefferies traditionnelles venues du Burkina Faso, du Ghana, du Mali, du Bénin et du Togo seront présentes pour renforcer cette dynamique sous-régionale.
Le FENA, une tradition désormais institutionnalisée
Pour sa cinquième édition, le Festival National de l’Afrique confirme sa position de grand rendez-vous annuel de la mémoire et de la modernité, un espace où identité culturelle et démocratie participative s’entrelacent.
« Le FENA, c’est l’Afrique qui se regarde, qui s’écoute et qui construit sa paix », résume avec ferveur Sa Majesté Nana Kyeremaa Abrafi Koto.
Josué Koffi
Nasopresse.com