Le Caucus national des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire (Canfe-CI) vivra le 30 juillet 2025 une étape déterminante de son développement. À la suite de son Assemblée générale constitutive du 30 juin dernier et de l’adoption de ses textes fondateurs, les adhérentes seront appelées aux urnes pour désigner la personnalité qui aura la lourde responsabilité de diriger cette organisation stratégique. Il ne s’agit pas simplement de choisir un profil charismatique, mais d’élire une femme dotée de compétences variées et des qualités requises pour manager un instrument aussi important que le Canfe-CI.
À ce jour, deux personnalités ont officiellement fait acte de candidature : Aimée Gnamien Aman et Rolande Koffi. Une troisième candidature est fortement souhaitée par de nombreuses femmes membres du comité de coordination : celle de Madame la Sénatrice Mariam Dao Gabala, qui doit rencontrer ses soutiens le 9 juillet. Ces femmes lui soumettront un plaidoyer collectif pour l’inciter à entrer en lice. Son expérience et ses actions concrètes en matière d’entrepreneuriat, de gouvernance et de leadership féminin en font une candidate de poids, déjà plébiscitée dans les cercles stratégiques du Canfe-CI.
Aimée Gnamien Aman est une femme d’affaires chevronnée, bâtisseuse engagée dans la lutte contre la précarité et l’autonomisation des femmes. Fondatrice de plusieurs ONG, elle a accompagné des milliers de femmes entrepreneures à travers le pays. Sa vision repose sur une approche inclusive, sociale et institutionnelle du Canfe-CI « Le combat pour l’autonomie des femmes ne peut se gagner que par des actions concrètes, structurées et inclusives. Le Canfe-CI doit devenir un levier de changement durable. »
Rolande Koffi, quant à elle, représente la jeunesse entreprenante. À la tête d’une agence de voyages prospère, elle est également présidente pour la Côte d’Ivoire de la Plateforme mondiale des femmes entrepreneures. Elle veut faire du Canfe-CI une structure moderne, agile et ouverte à l’international « Les défis d’aujourd’hui nécessitent un leadership audacieux, tourné vers l’innovation et les partenariats. Je veux bâtir un Canfe-CI connecté aux ambitions de chaque femme. »
Enfin, si elle officialise sa candidature, la sénatrice Mariam Dao Gabala pourrait créer la surprise. Ancienne présidente de la transition à la FIF, femme de conviction et de consensus, elle dispose d’un parcours respecté dans les sphères économiques, sociales et politiques. Son éventuelle entrée en lice renforcerait encore la portée de cette élection.
Cette élection ne se résume pas à une confrontation de profils. Elle marque une étape historique pour une organisation appelée à devenir un acteur-clé de la transformation économique portée par les femmes en Côte d’Ivoire. À travers le choix de leur première présidente nationale, les membres du Canfe-CI trancheront sur l’orientation stratégique de leur mouvement pour les années à venir.
Le 30 juillet 2025, au-delà d’une élection, c’est donc un moment de vérité pour le Canfe-CI. Quelle que soit l’issue du scrutin, cette échéance consacrera la naissance d’un leadership collectif féminin plus structuré, plus influent, et résolument tourné vers l’avenir.
N.A
