Côte d’Ivoire / L’Institut Amadou Gon Coulibaly ouvre les candidatures / Les critères dévoilés par le Prof. Yao Bertin

L’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly (IFP-AGC) a procédé ce mardi 03 juin 2025 au lancement officiel des phases de recrutement pour sa cinquième promotion. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée par le directeur général de l’Institut, le Professeur Yao Bertin, et sa sous-directrice, Mme Sali Diabaté, dans les locaux de l’établissement.

Créé en janvier 2021, l’IFP-AGC s’est donné pour mission de former et renforcer les capacités des jeunes leaders, cadres et citoyens engagés dans le domaine politique ou civique. « L’Institut est ouvert à tous les partis politiques, mouvements citoyens et organisations associatives. Il incarne les valeurs qui guidaient l’action politique du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly : loyauté, unité, engagement, désintéressement, compétence, discipline et patriotisme », a déclaré le Prof. Yao Bertin.

Depuis son ouverture, l’Institut a déjà formé trois promotions, avec 94 auditeurs diplômés en 2022, 55 en 2023, et 58 en 2024. La quatrième promotion, composée de 67 auditeurs, est actuellement en fin de cycle et en attente de sa cérémonie de graduation.

Les inscriptions pour la cinquième promotion sont désormais ouvertes en ligne, du 3 au 10 juin 2025, via le site officiel de l’Institut : www.ifp-agc.com. Le processus de sélection se déroulera en deux étapes : une présélection sur dossier suivie d’un entretien oral.

Présélection : 3 au 10 juin 2025 ; Publication des résultats de la présélection : 17 juin 2025 ; Entretiens oraux en présentiel : 27 et 28 juin 2025 ; Résultats définitifs : 4 juillet 2025 ; Réunion de prise de contact : 7 juillet 2025 ; Cérémonie officielle de présentation : 8 juillet 2025 (jour anniversaire du décès d’Amadou Gon Coulibaly)

Les candidats doivent être âgés de 18 à 35 ans, être titulaires d’un niveau d’études minimum Bac+2, et démontrer une forte motivation à s’engager dans la vie publique.

Contrairement aux précédentes promotions, où la formation était intégralement financée par l’Institut et ses partenaires, une contribution symbolique est désormais exigée des candidats retenus. Celle-ci représente environ un quart du coût réel de la formation. « Ce choix vise à responsabiliser les bénéficiaires et à renforcer leur engagement », a précisé Mme Sali Diabaté.

Elle a par ailleurs tenu à rassurer les futurs auditeurs : « L’Institut n’est pas en difficulté financière. Il s’agit d’un projet structuré, soutenu notamment par des partenaires comme la Fondation Friedrich Naumann, la Fondation Konrad Adenauer, ou encore le Conseil d’administration de l’Institut lui-même. »

La formation dispensée par l’IFP-AGC s’étend sur une année et comprend plusieurs modules : introduction aux grandes théories politiques, idéologies, économie politique, relations internationales, droit de l’homme, fonctionnement des institutions étatiques et des partis politiques.

Les auditeurs bénéficient également de formations pratiques en communication politique (prise de parole en public, débats, rédaction de discours), de visites d’institutions (Assemblée nationale, Sénat, CESEC, Médiature) et de sessions immersives dans des environnements politiques.

L’Institut vise à préparer une nouvelle génération de leaders politiques et de cadres compétents, capables d’occuper des fonctions de responsabilité au service de la nation. « L’IFP-AGC est un espace neutre, non partisan, dédié à la formation d’acteurs politiques et civiques responsables, quelle que soit leur affiliation », a conclu le directeur général.

La sous-directrice a enfin rappelé que l’Institut soutient également la recherche académique, en accompagnant les étudiants et chercheurs dans la rédaction de mémoires ou d’ouvrages en lien avec la vie politique nationale.

Moussa Camara

Nasopresse.com