L’entreprise immobilière Les Lauriers, connue pour ses contributions au secteur du BTP, se trouve aujourd’hui plongée dans une controverse qui écorne son image. Des prestataires, notamment STARGEC S.A.R.L., dénoncent depuis plusieurs années des pratiques qu’ils jugent douteuses et contraires aux normes d’une collaboration équitable.
Photo: L’entreprise immobilière Les Lauriers, connue pour ses contributions au secteur du BTP, se trouve aujourd’hui plongée dans une controverse qui écorne son image
En 2019, un partenariat prometteur avait été scellé entre Les Lauriers et STARGEC S.A.R.L.. Mais selon Gondo Fulgence, représentant de STARGEC, la relation s’est rapidement détériorée. Il accuse l’entreprise dirigée par Eli Marcos Assad de multiplier les manœuvres dilatoires pour éviter de payer ses dettes.
Les griefs formulés contre Les Lauriers incluent des retards de paiement répétitifs, des déductions inexpliquées sur les factures et des pressions exercées pour faire accepter des montants inférieurs aux sommes dues. Face à ces difficultés, STARGEC S.A.R.L. a choisi de porter l’affaire devant la justice.
En 2023, après un long procès, le tribunal a tranché en faveur de STARGEC, condamnant Les Lauriers à verser 18 millions de francs CFA à son ancien partenaire. Cependant, Eli Marcos Assad a contesté cette décision en faisant appel, suscitant incompréhension et frustration de la part de son partenaire et de nombreux observateurs.
Interrogé sur l’affaire, un représentant de Les Lauriers, M. Anastase, a refusé de commenter, déclarant que le dossier est toujours en cours devant la justice et qu’il ne souhaite pas se prononcer avant une décision définitive.
Cette affaire met en lumière un problème plus large. Plusieurs prestataires ayant collaboré avec Les Lauriers rapportent des expériences similaires. L’un d’eux, sous couvert d’anonymat, confie :
« Les retards de paiement et les négociations forcées semblent être une stratégie récurrente pour affaiblir leurs partenaires. »
Ces pratiques, si elles se confirment, risquent de ternir la réputation de Les Lauriers dans un secteur où la fiabilité et la confiance sont des atouts essentiels.
Le verdict final sera attentivement scruté par le secteur immobilier. Il pourrait non seulement consolider la position de STARGEC, mais aussi servir de signal aux autres entreprises sur les conséquences des litiges commerciaux.
Pour l’heure, Eli Marcos Assad reste silencieux, laissant planer une aura de mystère sur une affaire qui pourrait redéfinir les relations entre entreprises et prestataires dans le secteur.
M.C