Côte d’Ivoire / Journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes / l’UNJCI réclame justice et protection pour la presse

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À l’occasion de la Journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée ce 2 novembre 2025, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a lancé un appel fort en faveur de la sécurité des professionnels des médias et de la fin de l’impunité des auteurs de violences contre les journalistes.

Le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly. photo: Archive

Dans une déclaration publiée ce dimanche 02 Novembre 2025, le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly, a rappelé que « informer ne devrait jamais coûter la vie », dénonçant la persistance d’actes d’intimidation, d’agressions, d’arrestations arbitraires et parfois d’assassinats visant ceux qui ont choisi de dire la vérité et défendre le droit du public à une information libre et vérifiée.

« L’impunité des crimes commis contre les journalistes est une atteinte directe à la démocratie et à l’État de droit », affirme l’Union, qui s’incline par ailleurs « avec respect devant la mémoire de tous les journalistes ivoiriens et étrangers tombés dans l’exercice de leur devoir ».

L’organisation exprime sa solidarité aux familles des victimes, à leurs rédactions ainsi qu’à tous les confrères qui poursuivent leur mission au péril de leur vie. Elle appelle les autorités judiciaires à faire toute la lumière sur les cas de violences et d’assassinats visant les journalistes, afin que justice soit rendue et que de tels drames ne se reproduisent plus.

L’UNJCI exhorte également les organes de presse, associations professionnelles et partenaires internationaux à renforcer les mécanismes de protection des journalistes, à promouvoir l’éthique dans la pratique du métier et à consolider la solidarité au sein de la profession.

Enfin, l’Union rappelle que la défense de la liberté de la presse et la protection des journalistes ne doivent pas rester de simples slogans, mais se traduire par des actions concrètes, des lois efficaces et des politiques publiques fortes.

En somme, l’UNJCI réaffirme son engagement à œuvrer pour un environnement médiatique sûr, libre et respectueux de la dignité humaine.

« Justice pour les journalistes, justice pour la vérité. Pour une presse libre et protégée, gage d’une démocratie vivante », conclut la déclaration signée par Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire.

Moussa Camara

Nasopresse.com