Le président et porte-parole de la plateforme politique Démonstrations des Ivoiriens rassemblés (DIR), Zadi Djédjé, a annoncé mercredi à Abidjan la mise en place d’une équipe nationale de campagne pour soutenir la candidature du président Alassane Ouattara, présentée comme le « Mandat du Merci », à la présidentielle d’octobre 2025.

Le président et porte-parole de la plateforme politique Démonstrations des Ivoiriens rassemblés (DIR), Zadi Djédjé. Photo: J.K
Lors d’une conférence de presse, M. Zadi Djédjé, nommé en concertation avec le Directoire du RHDP, Directeur national de campagne de la coordination des partis politiques et de la mobilisation de l’opposition, a affirmé que « les champions de la victoire » étaient désormais prêts à sillonner le pays pour porter le message de reconnaissance envers le chef de l’État. « Ma mission est de faire gagner mon candidat Alassane Ouattara », a-t-il signifié devant les journalistes.
« Nous avons choisi le corps à corps et le porte-à-porte, maison après maison, village après village, quartier après quartiers pour convaincre et mobiliser », a déclaré l’orateur, soulignant que cette stratégie devait permettre d’obtenir une « victoire massive, éclatante et incontestable » au candidat du RHDP lors du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre 2025.
La campagne lancée sous le slogan « Mandat du Merci » vise à présenter ce mandat comme une reconnaissance à Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 et qui, selon ses partisans, doit prendre sa retraite politique à l’issue de ce nouveau quinquennat. « Il ne s’agit pas d’un quatrième mandat, ni d’un troisième mandat, mais du deuxième mandat de la Troisième République », a insisté M. Zadi Djédjé.

Pour appuyer cette démonstration de force, le président du DIR entend apporter 619.000 militants de l’opposition dont 108.000 dans le district d’Abidjan, pour la victoire du président de la République. « Ces hommes et ces femmes seront répartis dans chaque commune, chaque quartier et chaque hameau pour un travail de proximité, du corps à corps et du porte-à-porte, afin de garantir une victoire éclatante de notre candidat, Alassane Ouattara », a-t-il précisé.
La campagne doit connaître trois étapes majeures. Un lancement le 27 septembre à Bonoua, un rassemblement le 1er octobre à Yopougon et une grande mobilisation le 4 octobre à Gagnoa, présentés comme des « moments de communion entre le peuple et son président ».
Dans sa déclaration, Zadi Djédjé a lancé des piques contre l’opposition. Selon lui, le PPA-CI, le PDCI, le FPI ont « échoué » à remettre en cause le processus électoral. “Ils ne peuvent plus rien apporter à la Côte d’Ivoire », a-t-il clamé. A l’encontre de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le conférencier lui a signifié que « c’est fini », car les Ivoiriens veulent une élection « apaisée et la paix ». « Je demande au président du PDCI, Tidjane Thiam de redescendre sur terre. La politique n’est pas du folklore. Pascal Affi N’Guessan doit quitter la scène politique, c’est un homme incohérent », a-t-il dit
« Les tentatives de déstabilisation ont échoué et échoueront encore », a-t-il affirmé, ajoutant que « la raison doit habiter chacun de nous ». « À ceux qui rêvent encore de replonger notre beau pays dans les heures sombres, nous disons solennellement : la Côte d’Ivoire ne revivra plus jamais ces drames », a martelé le président du DIR, rappelant les crises de 2000, de 2002 et de 2010-2011.

Zadi Djédjé a par ailleurs longuement loué l’action du président Ouattara. « Merci pour la paix retrouvée, merci pour la stabilité consolidée, merci pour les routes et les ponts, merci pour les écoles, les universités et les hôpitaux », a-t-il énuméré, saluant les réalisations de ces quatorze années de gouvernance. Selon lui, ces acquis expliquent pourquoi « le peuple ivoirien est redevable » au chef de l’État.
Il a également insisté sur la stature personnelle du président. « Un bâtisseur, un homme respecté, engagé, qui a consacré sa vie à servir son pays, qui a supporté l’humiliation et la méchanceté, mais qui n’a jamais cessé d’aimer la Côte d’Ivoire et son peuple », a affirmé le directeur de campagne, estimant que M. Ouattara a hissé la nation « à un niveau de respect et de considération internationale jamais égalé ».
« L’heure n’est plus à la plaisanterie. L’heure est à l’action et à l’engagement total », a-t-il lancé, en appelant les partisans du chef de l’État à transformer la reconnaissance en victoire électorale. « Donner une victoire éclatante au président Alassane Ouattara, ce n’est pas un simple choix politique, c’est un acte d’amour, de loyauté et de gratitude envers un homme providentiel. Il est temps de lui dire merci », a ajouté M. Zadi Djédjé.
« Le président est en marche pour une victoire historique, avec un taux de participation encore plus élevé qu’en 2020 », a assuré M. Zadi Djédjé, se disant confiant que le « Mandat du Merci » scellera définitivement l’héritage politique d’Alassane Ouattara.
Josué Koffi
Nasopresse.com